Située près du pont de chiosa, la chapelle Saint-André pouvant dater du premier quart du 19eme siècle, est construite à l'emplacement d'un édifice antérieur mentionné dans le rapport de visite pastorale de Monseigneur Marliani, en 1646. Elle fut restaurée en 1869. C'est un propriété privée non protégée aux monuments historiques. Elle sert aujourd'hui de remise agricole.
Cet édifice, construit en 1760, comme l'indiquent les sources, a fait l'objet d'une importante campagne de restauration au milieu du 19eme siècle puis de travaux d'entretien successifs. C'est un édifice de plan allongé, formé d'une nef unique, à vaisseau et chapelles latérales voûtées en berceau à lunettes, prolongée par un choeur également voûté en berceau à lunettes. C'est une propriété publique dont le classement aux monuments historiques par arrêté remonte au 19.11.1976.
Ensemble composite formé d'un autel et d'un retable de la fin du 18eme siècle ou du début du 19eme siècle et d'un tabernacle de la seconde moitié du 19eme siècle offert à la paroisse par le capitaine Cristofini comme le mentionne l'inventaire des biens de la fabrique de l'église paroissiale dressé le 21 mars 1906 par le percepteur Marcantony. Il existe une inscription en latin figurée dans un cartouche ornant le retable : "Ingredimini et videte reginam" (mon latin est lointain, mais peut-être : "Approchez et voyez la reine"). C'est un autel tombeau maçonné surmonté de trois gradins d'autel d'élévation galbée. Le tabernacle est architecturé en marbre. Le retable est architecturé à niche cantonné de quatre colonnes supportant un entablement à ressauts, surmonté d'un fronton chantourné. Ses dimensions sont de 3,2 mètres en largeur et 6 mètres en hauteur. Cartouche feuillagé, sur la face antérieure de l'autel. Angelots, anges céroféraires, sur les gradins. Colombe du Saint-Esprit, calice, sur le tabernacle. Dieu le Père dans un cartouche, monogramme de la Vierge, pots à feu, ornement végétal, sur le retable, quatre colonnes. On notera une altération de la maçonnerie. C'est une propriété publique non protégée aux monuments historiques.
Au centre de l'autel, dans un cadre en argent ciselé, se trouve une peinture sur soie représentant Notre-Dame de Lorette. Elle dissimule une peinture sur bois figurant une Vierge à l' Enfant partiellement disparue (voir en essous). C'est une propriété publique classée au titre objet le 24 juillet 2002, que l'on date du milieu du 18eme siècle.
Peinture à l'huile sur un support en bois, figurant une Vierge à l'Enfant partiellement disparue. Attesté en 1480, il a été offert par la famille Luigi (Ex Voto). Période correspondant au début des pélerinage vers Loretu. Dissimulée par la peinture sur soie ci dessus. Hauteur 58 centimètres, largeur 41 centimètres. C'est une propriété publique classée au titre objet le 24 juillet 2002.
L'autel et le retable forment un ensemble homogène de la seconde moitié du 18eme siècle. Le tabernacle, datant de la seconde moitié du 19eme siècle est offert, comme celui du maître-autel et de deux autres autels secondaires, par le capitaine Cristofini. Fait de schiste, stuc moulé et peint, l'autel tombeau est maçonné, surmonté de deux gradins d'élévation galbée. Le retable architecturé est cantonné de deux colonnes torses à mi-hauteur supportant un entablement à ressaut surmonté d'un fronton courbe interrompu. Ses dimensions sont 5,5 mètres de hauteur et 2,9 mètres de largeur. Ornement végétal sur la face antérieure de l' autel, angelots, cartouche, représentation de la Vierge du Rosaire, sur le retable. On notera une altération de la maçonnerie. Il existe une dédicace en latin figurée dans un cartouche ornant le retable : Regina Sacratissimi Rosarii (Reine du Très Saint Rosaire). C'est une propriété publique non protégée aux monuments historiques.
Tableau d'autel : Donation du Rosaire. Tableau de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle figurant dans l'inventaire des biens de la fabrique de l' église paroissiale dressé le 21 mars 1906 par le percepteur Marcantony. Figuration des quinze mystères en bordure de la toile. Ses dimensions sont de 2,5 mètres de hauteur et de 1,6 mètres de largeur. C'est une propriété publique non protégée aux monuments historiques.
L'autel et le retable forment un ensemble homogène exécuté en 1796 comme l'indique la date portée sur l'oeuvre. L'autel tombeau maçonné est surmonté de deux gradins d' élévation galbée. Le tabernacle est architecturé ainsi que le rétable cadre. Fait en schiste, stuc modelé et peint avec des décors en relief. Ses dimensions sont de 5,5 mètres en hauteur et 2,9 mètres en largeur. On notera une altération de la maçonnerie. C'est une propriété publique non protégée aux monuments historiques.
Tableau d'autel : Intercession de Saint Roch en faveur des pestiférés. La Vierge est figurée au registre supérieur de la toile, de trois-quarts, assise dans les nuées, entourée de chérubins. Le registre inférieur est occupé par les représentations en pendant, sur un fond de paysage, de saint Roch et de sainte Dévote, tous deux de trois-quarts. Peinture à l'huile sur toile d'une dimension de 2,5 mètres en hauteur et de 1,6 mètres en largeur. On notera un mauvais état et des craquelures. C'est une propriété publique non protégée aux monuments historiques.
Ensemble homogène de la seconde moitié du 18eme siècle, à l'exception du tabernacle, postérieur. Autel tombeau maçonné surmonté de deux gradins d'élévation galbée. Retable architecturé cantonné de deux colonnes supportant un entablement à ressauts. Fronton courbe interrompu en couronnement. Inscription en latin concernant l'iconographie du tableau ornant le retable, figurée dans un cartouche : "Hic est qui pro amore Christi pependit in cruce" (Voici celui qui par amour du Christ fut suspendu à une croix). Cartouche, ornement végétal, sur la face antérieure de l' autel ; calice, hostie rayonnante, sur le tabernacle ; rinceaux, ornement végétal, sur le retable. Ses dimensions sont de 5,5 mètres en hauteur et 2,9 mètres en largeur. On notera une altération de la maçonnerie. C'est une propriété publique non protégée aux monuments historiques.
Tableau d'autel : Martyre de Saint André. Ce tableau d' autel du 18eme siècle provient de la collection du cardinal Fesch. Il figure sur l'inventaire des biens de la fabrique de l'église paroissiale dressé le 21 mars 1906 par le percepteur Marcantony. Peinture à l'huile sur toile d'une dimension de 2,5 métres en hauteur et de 1,6 métres en largeur. On notera des craquelures, et un soulèvement de la couche picturale. C'est une propriété publique non protégée aux monuments historiques.